Glossaire

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  1. Bâtonnage

    Action de remettre les lies fines en suspension dans les fûts lors de l’élevage des vins, pour favoriser une nouvelle fois les échanges réducteurs entre liquides et matières solides qui nourrissent le vin et enrichissent son gras. L'opération s'effectue à l'aide d’un bâton (la dodine) pour remuer le contenu du tonneau par la bonde. Une autre méthode consiste à le faire par rotation du tonneau. À noter qu’un bâtonnage trop intensif ou trop systématique est réputé fatiguer les vins.

  2. Biodiversité

    Diversité du vivant sous toutes ses formes : diversité des gènes des organismes vivants, diversité des espèces, diversité des écosystèmes.

  3. Biodynamie

    Théorie et pratiques tirées des travaux et des réflexions de l’autrichien Rudolf Steiner (1861-1925) qui fut tout à la fois philosophe, théosophe, architecte et naturaliste. Ses célèbres Cours aux agriculteurs donnés en conférence en 1924 constituent les fondements spirituels de la méthode biodynamique : la terre est assimilée à un ensemble vivant et l’agriculture envisagée comme une stimulation des forces qui agissent sur celui-ci, d’où le concept de bio-dynamie. Les préparations à base de matière végétale, minérale et animale destinées non pas à guérir les plantes mais à favoriser leur résistance et leur vitalité constituent l’un des principaux apports de cette méthode dont le label de diffusion Demeter voit le jour en Allemagne en 1932.

  4. Bonde

    Dans un tonneau, le trou de la bonde est l’orifice par lequel les échanges avec l’extérieur se font en majorité, sachant que cet apport d’air va altérer le vin. On utilise une grosse bille de plastique dure appelée bonde pour boucher cette ouverture et éviter une trop grande oxydation.

  5. Botrytis

    Appelé également “pourriture grise”, le Botrytis cinerea est un champignon favorisé par l’humidité qui colonise les fruits (raisins, fraises, tomates…) et les plantes. Maladie cryptogamique redoutée, la pourriture grise s’attaque en particulier à tous les organes de la vigne cultivée. Dans certaines conditions, ce champignon peut avoir un effet propice à la production de vins liquoreux, on parle alors de “pourriture blanche”, dite “pourriture noble”. Les cépages particulièrement aptes à accueillir la “pourriture noble” sont le sémillon, la muscadelle, le sauvignon, le chenin, le riesling, le furmint…

  6. Bouquet

    Se dit de la puissance et de la complexité des arômes d’un vin qui sont reconnus olfactivement ainsi que rétro-olfactivement lors de sa dégustation.

  7. Buttage

    En viticulture, le labour d'automne consiste en la formation d'une butte de terre sous le rang en la ramenant vers le pied de vigne. Grâce à la protection thermique fournie par la terre, les souches sont davantage protégées contre les gelées, notamment dans les régions septentrionales, et l’écoulement des eaux est facilité dans le sillon inter-rangs. Au printemps, l’opération inverse – le débuttage (ou déchaussage) – doit s’effectuer pour limiter la pourriture. Le buttage peut être fait à la main ou mécaniquement.

  8. Effervescent

    Qualificatif général désignant un vin contenant du gaz carbonique (CO2) qui produit la formation de bulles et de mousse à l’ouverture de la bouteille. Parmi les vins effervescents on différencie les perlants (contenant plus de 1g/l de CO2), les pétillants (surpression en bouteille de 1bar à 2,5 bars à 20°C) et les mousseux (surpression supérieure à 3 bars à 20°C).

  9. Liquoreux (vin)

    Vin doux qui a été élaboré à partir de raisins très mûrs possédant une très grande quantité de sucre. Lors de la fermentation, une partie de ce sucre ne se transforme pas en alcool (on l’appelle alors sucre résiduel), si bien que le vin conserve une certaine sucrosité qui fait penser à une liqueur. La présence de sucre résiduel peut être la conséquence d'un arrêt spontané de la fermentation alcoolique, mais plus généralement d'un “mutage” au SO2 et/ou d'une filtration stérile. Outre le célèbre Sauternes, on peut citer entre autres les liquoreux d'Alsaces (« Vendange Tardives » et « Sélection de Grains Nobles »), le Jurançon, le Vin de Paille dans le Jura, les Coteaux-du-Layon, Vouvray ou Montlouis dans la Loire... Pour être considéré comme liquoreux, le vin doit avoir une teneur en sucre supérieure à 50 g par litre de vin. Si le taux de sucre est compris entre 30 et 50 g, c’est un vin moelleux.

  10. Moelleux (vin)

    voir Liquoreux.

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