Glossaire

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  1. Moraine

    La moraine est un amas de débris minéraux déposé par une nappe de glace ou un glacier.

  2. Mousseux

    Vin effervescent riche en gaz carbonique – pression supérieure à 3 bars – et présentant une mousse abondante à l'ouverture de la bouteille, tel le champagne. Les vins effervescents moins riches en gaz carbonique – entre 1 et 2,5 bars – sont des pétillants.

  3. Moût de raisin

    Le moût de raisin est un jus de raisin non fermenté issu de l'écoulage, du foulage ou du pressurage d'une vendange. Il est composé de jus, de pulpe, de peaux, de pépins et éventuellement de tout ou partie de rafles, et il contient de nombreux éléments déterminants pour le vin à venir : eau, sucres, acides, minéraux, matières colorantes, matières odorantes, etc. Le moût de raisin est défini par la réglementation de la CE, définition reprise par le code général des impôts (CGI) français : « produit liquide obtenu naturellement ou par des procédés physiques à partir de raisins frais ».

  4. Moût de raisin concentré rectifié

    Le moût de raisins concentré est un sirop de glucose et fructose, produit non caramélisé d'une déshydratation partielle du moût de raisins. La “rectification” consiste en des traitements autorisés de désacidification et d'élimination des composants autres que le sucre. Il est utilisé pour la chaptalisation du vin ainsi que pour la liqueur de tirage et/ou la liqueur d'expédition des champagnes et autres vins effervescents.

  5. Muid / Demi-muid

    Le muid est une ancienne mesure utilisée autrefois pour les grains et les divers liquides. Pour le vin, il s'agit d'une futaille de chêne de taille et de contenance variables selon les régions et les époques. On utilise essentiellement le demi-muid de 600 l.

  6. Muselet

    Élément de fil de fer préformé fixé, avec sa “plaque de muselet”, sur le bouchon de la bouteille de champagne ou d'autres boissons effervescentes pour résister à la pression présente dans la bouteille.

  7. Muté (vin)

    Vin issu d'un mutage*.

  8. Mycorhize

    La mycorhize est le résultat d'une relation principalement symbiotique entre un champignon et les racines d'une plante. Les fins fils (“hyphes”) du champignon sont directement reliés aux racines des plantes et assurent un échange d'éléments nutritifs : la plante fournit au champignon des combinaisons de sucres, et le champignon à la plante des éléments minéraux importants. La mycorhize est une composante majeure de la rhizosphère*.

  9. Herbicide

    Un herbicide – ou désherbant – est un produit phytosanitaire qui tue les végétaux. Il en existe diverses sortes et on les utilise malheureusement en grande quantité dans la viticulture. Les herbicides de “contact” détruisent les surfaces de la plante qu’ils touchent mais ne sont pas véhiculés par la sève. Les herbicides “systémiques” migrent par le bois, la racine ou la feuille jusqu’au site d’action, en circulant par la sève. Outre leur effet direct, les herbicides peuvent polluer les cultures voisines (pulvérisation par avion ou hélicoptère, lessivage par la pluie ou transport par le vent), descendre dans le sol et gagner les nappes phréatiques. Le glyphosate, désherbant total, est un herbicide non sélectif, irritant et toxique. Il est surtout connu sous la marque Roundup. Les vignerons ont cru, pendant un certain temps, qu’il était sans grand danger puisque les jardiniers l’utilisaient. En lutte raisonnée, l'enherbement est préconisé entre les rangs, mais les herbicides sont autorisés sous le cep. En viticulture biologique, les herbicides sont interdits et il existe des alternatives : le travail du sol 100 % mécanique pour maîtriser les « mauvaises » herbes, et l’ enherbement qui consiste à maintenir et à entretenir le (couvert végétal naturel ou semé); le travail sous le rang est effectué à l'aide d'outils interceps.

  10. Fermentation alcoolique (FA)

    Transformation des sucres du jus de raisin en alcool (éthanol) – avec production de gaz carbonique (que l’on peut conserver ou éliminer ultérieurement), de glycérol et d’autres éléments (comme l’acide pyruvique), ainsi que de chaleur – sous l’action des levures* (indigènes ou exogènes), sur la base d’environ 17 g de sucres par litre pour produire 1° d’alcool. En cas d’interruption du processus (déficience en azote*, température de fermentation trop élevée), il y a risque d’oxydation et de maladies bactériennes.

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